Comme nous l’avons vu dans l’article sur les expositions, les stars du Mans Classic 2016 étaient sur la piste.
550 voitures nous replongent dans l’histoire des 24 Heures du Mans, 550 véritables monuments historiques. Dans ce livre d’histoire, difficile de tout voir et encore plus de tout montrer, en voici une sélection.
Ford était en quelque sorte l’invité d’honneur du Mans Classic 2016, pour les 50 ans de la première victoire de la Ford GT40 en 1966. L’omniprésence de la GT40 se voyait partout et bien entendu dans les compétitions. C’est le plateau 4 (voitures de 1962 à 1965) qui accueille les GT40 et quoi de mieux qu’une victoire pour fêter l’anniversaire. Mieux, les GT40 réussissent le doublé avec la Ford GT40 n°46 de Shaun Lynn qui remporte le plateau 4, devant la GT 40 n°32.
Une autre marque était très représentée dans les compétitions, il s’agit de Jaguar pour qui Le Mans classic est une étape du Jaguar Classic Challenge. La Type E est en grand nombre mais on se régale aussi de la présence des célèbres et anciens vainqueurs Type C et Type D, sans oublier les XK120 et 140.
Plus de 1000 pilotes s’affrontent sur le circuit des 24 Heures, la plupart sont des amateurs mais on croise aussi d’anciens vainqueurs, dix cette année.
Le plus emblématique est sans nul doute Henri Pescarolo, qui en 33 participations, le record, gagna 4 fois en 72, 73, 74, 84. Pour ce Le Mans Classic, il est une nouvelle fois présent et revient sur l’Inaltera, la première Rondeau, 40 ans après les 24 Heures où il était associé à Jean Pierre Beltoise. Le duo est reformé, Pescarolo – Beltoise, pas Jean-Pierre hélas disparu l’an dernier, mais son fils Julien.
Première séance d’essai du vendredi, premiers tours de roues et l’attente sur la pré-grille. Il fait très chaud et les pilotes attendent à l’ombre, un seul pilote est au volant, Henri Pescarolo… à qui pense t-il ?
Six générations d’automobile s’affrontent sur le circuit des 24 Heures, toutes méritent de s’y attarder, mais le programme est tellement vaste que des choix sont nécessaires, alors on privilégie ce qu’on préfère sans négliger le reste. Mais parfois on passe à côté, comme cette année les groupes C, la nouveauté que nous avons ratée (paddocks vides lors de notre passage).
Comme tous les ans, je désigne ma voiture préférée, choix difficile, mais pour 2016, j’ai retenu la Ferrari BB 512 LM aux couleurs de Thomson. Une voiture que je n’ai jamais vu alors que je la connais par cœur pour l’avoir réalisée en miniature sur la base d’une BB Solido, en 1979. Une réalisation difficile avec les recherches de détail sans l’internet à l’époque.
Choix difficile parce qu’en fait tout est merveilleux, l’après guerre :
… Et l’avant-guerre :